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 All we did was care for each other ft. Noam

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Stella
R. Stella I. Fitzherbert

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MessageSujet: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyLun 12 Juin - 22:49

all we did was care for each other
— with noam p. samuels

Je m’étais fait à la vie à Fantasia Hill, comme la plupart d’entre nous, je suppose. Peut-être même mieux. J’étais heureuse dans mon travail, heureuse d’enseigner à des enfants qui seraient la relève demain. Oui, j’étais satisfaite et comblée, à quelques détails près. Je n’avais toujours pas retrouvé Pascal, Maximus ou encore mes parents. Sans parler que le bonheur partagé avec ces bouts de chou qui apprenaient des choses élémentaires lors de toutes ces journées de « cours » à la maternelle me renvoyait inévitablement à ce désir grandissant en moi, en mon cœur, celui de ressentir ce même bonheur avec mes propres enfants, avec ma famille. Seulement, c’était beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait. Le problème ne venait pas tant d’Eugène que de moi. J’avais peur. Une peur primaire, celle qui vous vient du plus profond de votre être, de vos tripes. Cette peur qui est certainement infondée mais que vous n’arrivez pas à combattre parce que, dans le fond, vous ne connaissez pas son origine et vous ne la comprenez pas tellement. J’avais peur d’être une mauvaise mère, peur de ne pas savoir m’y prendre avec un enfant, avec mon enfant. Gothel m’avait montré une si mauvaise image de l’amour maternel. En plus, il n’était pas question d’employer d’éventuels pouvoirs guérisseurs. Je me sentais totalement démunie. Encore plus que lorsque j’avais appris que j’étais une princesse sur le point de régner. Si j’étais incapable de partager cet amour pourtant énorme ? Si j’avais du mal avec les sentiments ? Si j’étais trop autoritaire ou, au contraire, trop laxiste ? Je me posais trop de questions et à chaque fois j’en venais à la même conclusion : je pourrais gâcher la vie d’un enfant, comme l’avait fait cette sorcière. Je ne pouvais pas prendre un tel risque. Je ne voulais blesser personne.

Avant, j’en aurais parlé en long et en large avec mon caméléon préféré. J’aurais pu tenter ma chance avec Eugène, mais ce serait trop cruel si je n’étais pas décidée à agrandir notre « famille ». Ce serait lui proposé quelque chose dont il rêvait peut-être – je n’en étais même pas convaincue – pour le lui arracher tout aussi vite. Alors, comme souvent depuis que mes pieds avaient foulé pour la première fois les rues de cette ville enchanteresse, je m’étais promenée avant de rejoindre l’animalerie. Le temps d’arriver à Spacegreen Cross, j’écoutais de la musique contemporaine, de la musique drôlement entraînante. Une fois dans le quartier vert de la ville, je me laissais bercée par le bruit mélodieux des oiseaux. Cette mélodie avait le don de m’apaiser et de me poser. Pourtant, mon objectif était très clair : l’animalerie. A l’intérieur de celle-ci se trouvait deux caméléons. Je venais leur parler tous les week-ends et autant que me l’accordait mon emploi du temps en semaine. « Vous n’avez toujours pas rencontré Pascal ? » Ils étaient dans l’incapacité la plus totale de parler et donc, assez logiquement, de me répondre, mais j’avais l’impression que je pouvais les comprendre comme j’avais toujours compris Pascal. « Vous savez, c’est le meilleur ami qu’on puisse avoir : il vous écoute, il vous réconforte, il vous insuffle du courage. Lui et Eugène ne sont pas les meilleurs amis du monde mais ils s’apprécient pour moi. Vous vous souvenez que je vous ai parlé d’Eugène, n’est-ce pas ? Ce sont mes deux piliers dans la vie. Seulement, il me manque toujours mon caméléon. » Le gérant de l’animalerie ne me faisait jamais partir, au contraire, on avait déjà échangé et s’il me trouvait étrange, il appréciait mes visites parce que je m’occupais quelques fois de ces animaux quand il avait besoin d’un coup de main.

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Noam P. Samuels

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyMar 20 Juin - 1:00


Ça avait été une journée des plus banale. Noam s'était levé assez tard dans la matinée, bien que pas assez tard à son goût. Il aurait bien aimé dormir un peu plus longtemps vu la nuit qu'il avait passé la veille. Mais c'était sans compter sur sa petite louve affectueuse, enfin affectueuse une fois un bon repas avalé, avant cela il valait mieux être sur ses gardes, même si noam et elle avait maintenant établie une vraie amitié, ce qui le rendait très heureux. Après avoir nourri sa charmante louve, noam était remonté dans son lit, il aurai bien voulu se rendormir un peu, mais son corps en avait décidé autrement. A peine fermait-il les yeux que des images de son ancienne vie refaisait surface, inlassablement il continuait de rêver d'elle. La seule chose qui avait changé c'était que maintenant il ne savait plus s'il avait vraiment vécu ce qu'il rêvait ou si ce n'était que des faux souvenirs qu'il inventait dans sa tête. Plusieurs fois également, il s'imaginait le moment de leur retrouvailles, avec des situations plus ridicule les unes que les autres. Pour ne rien arranger, son cerveau d'humain s'amusait à le torturer en imaginant apparaître devant lui une raiponce froide lui disant qu'elle n'avait pas besoin de lui, qu'il pouvait tout aussi bien disparaître que sa vie resterait la même. Noam décida de sortir de son lit avant d'être totalement déprimé, il détestait vraiment son cerveau dans ses moments pareils, comment les gens pouvaient vivre avec ça ? Comment faisaient-ils pour supporter au quotidien les imaginations débile qu'offrait leur si magnifique tête ? A moins qu'il ne fut le seul à avoir ce genre de pensée ridicule, ce qui était fort probable quand il y réfléchissait. Dans ces moments de déprime, noam aimait se balader en ville pour ensuite finir par aller voir soit devant la boutique de fleur, soit dans l'animalerie de la ville renouée contact avec son ancienne apparence en admirant ses anciens semblables. La dernière fois qu'il était sorti il était allé voir althéa, aujourd'hui il irait donc à l'animalerie, tout en espérant qu'il n'y ait pas beaucoup de monde, voir personne.

Noam traversa le manoir, désert à cet heure-ci de l'après-midi. Les rues de la ville étaient également déserte aujourd'hui, c'était pourtant un jour comme les autres et il faisait beau. Noam pensa que les gens avaient autre chose à faire de leur journée que de marcher dans la ville à la recherche d'une amie perdue et ils avaient bien raison. Noam n'avait toujours pas retrouvée raiponce, plus le temps passait et plus noam perdait espoir. Perdu dans ce genre de pensée, noam arriva rapidement devant l'animalerie, il n'y avait pas l'air d'avoir grand monde ce qui rassura le jeune brun timide quand il poussa la porte. Il salua le gérant d'un léger mouvement de tête et se précipita à l'endroit où il voulait aller. Mais sa petite pause détente n'allait pas se passer comme prévu. De loin il remarqua une jeune fille devant l'endroit exact ou était posé ses amis caméléon. Noam paniqua légèrement, mais il décida qu'il irait se positionner assez loin derrière elle, pour pouvoir regarder les petites bêtes vertes sans pour autant être proche de la personne. La journée avait été banale, jusqu'à ce moment. Quand noam passa derrière la jeune fille il entendit malgré lui ce qu'elle racontait. « Vous n'avez toujours pas rencontré Pascal ? » Noam se figea sur place. Le souffle court, il sentait son cœur battre à tout rompre, ce n'était pas la première fois qu'il entendait son ancien nom, mais c'était la première fois que la voix qui disait ce nom était celle d'une fille, d'une fille blonde, blonde devant des caméléons, caméléons qui apparemment devrait connaître un certain pascal.Noam essaya de revenir sur terre, ça ne pouvait pas être elle, son cerveau devait encore lui jouer une mauvaise blague, comme toujours. Noam résigné décida de se remettre à marcher. « Vous savez, c'est le meilleur ami qu'on puisse avoir : il vous écoute, il vous réconforte, il vous insuffle du courage. Lui et Eugène ne sont pas les meilleurs amis du monde mais ils s'apprécient pour moi. Vous vous souvenez que je vous ai parlé d'Eugène, n'est-ce pas ? Ce sont mes deux piliers dans la vie. Seulement, il me manque toujours mon caméléon. » Noam se figea une fois de plus sur place. Il ne pouvait pas avoir de doute à présent. Il l'avait retrouvé. Il l'avait..noam n'osait pas se retourner, ni bouger, il en oubliait presque de respirer. C'était vraiment elle ? Raiponce était-elle vraiment derrière son dos ? Il ne rêvait pas ? Il avait mal dormi ça pourrait être possible..mais ça avait l'air tellement réel..noam décida que même si c'était un rêve – oui maintenant il en était presque sur, il rêvait, il allait se retourner et lui parler. Noam pivota légèrement sur ses talons pour faire pivoter son corps dans la direction d'où était venue cette voix. Puis ses yeux s'arrêtèrent sur la jeune fille. Elle était..incroyablement belle, irréel. Noam contempla ses longs cheveux blonds, ses grands yeux vert et il fut incapable de faire quoique ce soit d'autre. Il était figé dans le temps, il ne voyait plus qu'elle, tout le reste disparaissait de sa vision de ce spectacle. Il tendit sa main, tremblante comme une feuille dans un espoir désespéré, mais il la laissa vite retomber, terrorisé à l'idée qu'elle puisse disparaître tel un écran de fumé. « rai.. » mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche.
 
 
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Dernière édition par Noam P. Samuels le Sam 8 Juil - 4:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptySam 8 Juil - 1:37

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J’avais bien entendu la porte s’ouvrir et le gérant accueillir amicalement une nouvelle personne mais je n’y fis pas gaffe. J’étais bien trop concentrée dans ma discussion avec ces caméléons qui, bien que ressemblant à Pascal, n’avait rien de sa fougue, de son caractère boudeur et de ce petit quelque chose qui faisait que je le reconnaîtrais entre mille. C’était une chance que l’homme qui tenait la boutique ne m’ait pas encore jugée, ni foutue dehors depuis le temps que je répétais cette scène. Il me trouvait touchante. Pourtant, même moi, je savais que ça n’avait rien de très sensé, ce que je faisais jour après jour – à peu de choses près tout de même – face à cette cage. Heureusement qu’il ne possédait pas chevaux, ça aurait été particulièrement épique. A force de ne penser qu’à ça, je ne voyais quasiment que ça dans cette boutique. Pas que je n’aimais pas les autres animaux – à l’exception peut-être de quelques insectes et des serpents – mais je n’avais pas les moyens de les adopter, pas non plus la possibilité (vivre dans un dortoir, ça empêche pas mal de choses) et surtout, c’était les caméléons qui m’intéressaient. Seuls eux seraient à même de m’aider dans ma recherche incroyable. Bon… Techniquement, je savais qu’il pouvait m’apparaître sous forme humaine, vu les rumeurs, mais tout de même, j’étais convaincue qu’ils reconnaîtraient l’un des leurs même sous forme bipède. Mes idées aussi farfelues soient-elles m’avaient permis beaucoup de choses quand j’étais encore Raiponce, pourquoi ne serait-ce pas la même chose une fois dans ce nouvel univers ? Après tout, il ressemblait au mien sur certains points. En grande rêveuse et optimiste, je m’accrochais à toutes les idées qui pouvaient me passer par la tête. Qui ne tente rien n’a rien, ne dit-on pas ? Si ça ne fonctionnait pas, je ne baissais pas les bras et je passais à autre chose.

Par chance, je n’allais pas devoir trouver une nouvelle idée puisque le destin me répondait. Je ne le savais pas encore mais j’étais dans la même pièce que mon petit bonhomme vert. Il était si proche de moi mais je ne m’en rendais pas compte. Une voix. Une consonne. Rien de plus. Je me tournai alors tout sourire en direction du garçon qui venait de parler. Il était mignon comme tout. Il me donnait surtout l’impression d’être drôlement timide. Sa manière de rougir me fit quelque chose. Une drôle de sensation s’empara alors de tout mon corps. Je n’aurais pu dire de quoi il était question, ce qui me prenait soudainement, mais il y avait bien quelque chose qui me travaillait et qui me prenait aux tripes. Un sentiment étrange. « Ré ? » Je hochai la tête, cherchant à comprendre ce qui me perturbait dans cette situation, répétant alors machinalement ce qu’il avait dit plusieurs fois. Comme si ça allait m’être d’une quelconque rescousse. « C’est drôle, j’ai cru que vous alliez dire mon ancien prénom, Raiponce. » Mon sourire enjoué illuminait toujours plus mon visage et je rigolai discrètement. « Ma tête doit me jouer des tours. Veuillez m’excuser, ça doit être la fatigue. Ces enfants sont adorables mais ils me demandent beaucoup d’énergie. Et quand je suis ici, j’oublie tout, ou presque. Ces caméléons me rappellent quelqu’un de très précieux. » Dans les nuages, je parlais tout naturellement, la tête tournée vers le plafond, comme je le faisais souvent quand je rêvais d’autres horizons, alors enfermée dans cette tour avec mon meilleur ami. « Je suis sotte. Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça. » Je rigolai mais dans mon rire, on pouvait ressentir un brin de nostalgie, de mélancolie, même. Mon sourire était, lui aussi, moins franc, et pourtant je m’efforçais de le garder alors que mon regard était de nouveau rivé sur cet homme. Décidément, quelque chose chez lui m’envoûtait. « Dites-moi, est-ce qu’on s’est déjà croisés, par hasard ? J’ai une drôle d’impression, un genre de déjà-vu. » Il allait me prendre pour une cinglée, pourtant, je tentais ma chance. Intriguée mais moins assurée tout de même, je le regardais un peu plus voûtée, essayant de me faire aussi petite que possible, pourtant j’étais déjà petite.

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptySam 8 Juil - 4:32


Noam rêvait-il vraiment ? Avait-il devant lui la personne qu'il cherchait tant ? Il savait qu'il était incapable d'imaginer un visage à raiponce autre que celui de ses souvenirs, il n'avait jamais pu la voir autrement, pourtant à cet instant, devant le dos et la longue chevelure blonde qu'il avait devant les yeux, il était persuadé que s'il avait dû donner un corps à son amie disparue ça aurait celui-ci. Noam fit quelques pas en arrière, quelle mouche le piquait donc aujourd'hui ? Il en avait déjà croisé tellement des filles qui auraient pu être raiponce, tellement de déception en découvrant que ce n'était pas elle. Malgré avoir essayé de toutes ses forces de se protéger, d'enfouir ce besoin de la chercher, de parcourir la ville entière à la recherche d'un signe, un minuscule signe d'elle..son cœur finissait toujours par se rouvrir, moins qu'avant cependant. C'était sa petite victoire, il avait réussi à enfermer une partie de son cœur, bien qu'il continue de lutter tous les jours pour laisser cette partie bien fermer. Une lumière vint illuminer le regard de noam, la présumée raiponce venait de se retourner dans sa direction, un immense sourire aux lèvres, un sourire adressé dans sa direction.La protection sur le cœur de noam se fissurait peu à peu. Son visage se décomposait au fur et à mesure que les secondes passaient. Noam restait les yeux rivé sur son visage, incapable d'en détacher ses yeux, scrutant chaques centimètres. C'est exactement le visage qu'il lui aurait donné s'il avait pu l'imaginer autrement que dans leur ancien monde. Un visage d'enfant, des traits fin qui accentuait encore plus ce côté enfantin. Des longs cheveux blonds ondulés accompagnant chaque courbe de son visage, ses cheveux blonds qui lui avaient tant manqué. Un grand front où noam imaginait déposé ses lèvres, des grands yeux dans lesquels il se serait bien noyé indéfiniment sans jamais en sortir s'il n'avait pas eu hâte de découvrir le reste de ce visage si familier et si inconnu à la fois. Un petit nez qui rappelait celui d'autrefois, une magnifique bouche qui cachait l'incroyable splendeur d'un sourire, si réconfortant. Elle était la perfection de raiponce, chacune de ses caractéristiques d'autrefois étaient là, encore mieux, si parfaitement que noam se demanda une fois plus s'il n'avait pas cassé son cerveau, s'il n'avait pas fini par s'abîmer, se détruire de l'intérieur, tellement fissuré qu'il ne pouvait plus qu'espérer se réparer dans une dernière tentative inespéré de trouver raiponce à l'intérieur de cette inconnue. « ce n'est pas possible.. »

« C'est drôle, j'ai cru que vous alliez dire mon ancien prénom, Raiponce. » rêvait-il encore? Non, il n'aurait jamais pu, même en rêve c'était une situation tellement impossible, tellement irréalisable..devenait-il fou ? « Ma tête doit me jouer des tours. Veuillez m'excuser, ça doit être la fatigue. Ces enfants sont adorables, mais ils me demandent beaucoup d'énergie. Et quand je suis ici, j'oublie tout, ou presque. Ces caméléons me rappellent quelqu'un de très précieux. » Le sourire de la jeune femme se referma doucement, sans s'en être aperçu noam sentait que l'inexplicable chaleur dans laquelle il baignait depuis quelques minutes se transformaient petit à petit. « impossible.. » Une seconde fissure apparu sur son cœur. Plus prononcé que les premières, noam savait qu'il ne devait pas laisser ceci se produire, perdre le contrôle de son cœur à nouveau..il avait enfermé le plus possible de ces sentiments pour se protéger, il ne devait pas les laisser réapparaître si facilement, que se passerait-il si de nouveau ce n'était pas elle ? Comme survivrait-il avec une nouvelle déception ? « Dites-moi, est-ce qu'on s'est déjà croisés, par hasard ? J'ai une drôle d'impression, un genre de déjà-vu. » Noam était complètement perdu, il n'avait qu'une envie : la prendre dans ses bras, hurler au monde qu'il était pascal et qu'il donnerait tout pour qu'elle soit raiponce, tout ce qui lui restait. La jeune femme femme se voûta légèrement, c'est à ce moment-là que noam remarqua à quel point elle était petite, douce et fragile. Ses doutes et ses peurs s'envolèrent soudainement. « Tu..nous..je..je suis.. » Mais le brun ne pu aller plus loin. Les dernières protections qui gardaient son cœur se brisèrent en morceaux et il s'effondra. Son cœur, puis son corps éclatèrent en sanglot.
 
 
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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyDim 9 Juil - 20:30

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— with noam p. samuels

Nous avions l’air aussi malins l’un que l’autre, à se fixer comme ça pendant plusieurs minutes, ou peut-être plusieurs secondes. Il me semblait que ça faisait une éternité qu’on se regardait dans les yeux mais dans ces cas-là, je n’avais aucune notion de temps. Je n’étais pas embêtée parce qu’il avait les yeux braqués sur moi, j’étais plutôt embêtée par le fait que je ne sache pas mettre un nom sur son visage alors que j’avais cette terrible impression de déjà-vu. J’avais ressenti la même sensation lorsque j’avais vu cette peinture représentant le roi, la reine et la princesse de Corona et il s’était avéré qu’il s’agissait de ma famille et de moi, plus petite. C’est pour ça que j’avais posé ladite question, je devais persévérer dans ce sens et espérer que ma mémoire m’aide, même tardivement. J’avais appris, depuis cet événement, à faire confiance à mon instinct, même si c’était tentant d’abandonner pour ne pas se ridiculiser. Comme si le ridicule m’effrayait… Enfin, un peu quand même. Je ne voulais surtout pas le gêner, lui. L’entendre dire « Ce n’est pas possible » m’intriguait davantage. A croire qu’il se croyait dans un rêve. Je croyais aux coïncidences, mais là, il y avait trop d’éléments pour que ce ne soit que ça. Seulement, tant que je ne savais pas pourquoi je me sentais comme ça en sa présence, je n’allais pas pouvoir avancer énormément. « Qu’est-ce qui n’est pas possible ? » J’avais avancé mon visage du sien, suspicieux, agissant telle une enquêtrice. On aurait pu m’imaginer avec une pipe – il paraît que ça s’appelle comme ça, ces espèces de tubes à l’un des bouts évasés et l’autre plus fin – et une loupe, avec la crédibilité en moins, cependant.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’était pas particulièrement bavard. Il était plutôt ébahi. A part quelques bouts de phrase, rien ne sortait de sa bouche. Je lui trouvai un côté craquant, mignon. Il avait un air enfantin, comme certains de mes petits bouts de chou. Il fallait que j’arrête de voir des enfants partout où je mettais les pieds. Je mourrais effectivement d’envie d’avoir le mien, mais ce n’était pas une raison… Reprends-toi, Raiponce. Stella. Raiponce ? Non, Stella. « A vous entendre, on dirait que vous avez des hallucinations ou que vous avez vu un fantôme. Tout va bien ? » Cette situation était particulièrement déstabilisante. Je ne trouvais pas de réponse à ma question et je perturbais ce jeune homme qui devait être tellement abasourdi qu’il ne sortait que quelques mots çà et là. Voilà qu’il éclatait en sanglot… Je ne l’avais pas vu venir. D’un coup, d’un seul, sans réfléchir, je l’encerclai de mes bras, lui, un parfait inconnu. C’était instinctif. Je ne pouvais pas laisser quelqu’un pleurer sous mes yeux sans réagir. Ce serait bien trop cruel. « Je suis désolée si je vous ai mis dans un tel état… Ce n’était pas prémédité. » Je lui caressai le dos, ensuite les cheveux en douceur, tout en douceur. Une pulsion maternelle. J’oubliais toujours que tout le monde n’était pas tactile… « Vous êtes ? » Garder un contact avec lui pendant quelques secondes suffit à déclencher quelque chose en moi, quelque chose de violent. Ça n’avait rien de subtil. C’était plutôt comme un trois tonnes qui m’étaient rentré dedans. J’étais désormais certaine de le connaître. « Pas… cal ? » Autant tenter le tout pour le tout. Ma voix était discrète, presque inaudible parce que j'avais trop peur de me tromper. J'étais fière et enthousiaste, mais pas quand il s'agissait de ce genre de devinettes. Il avait son caractère mais également son allure. J’espérais simplement ne pas me tromper… Il ne lui ressemblait pas physiquement, difficile en même temps quand de caméléon on passe à humain.

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyVen 28 Juil - 15:42


Noam continuait de pleurer. Il ne parvenait pas à s'arrêter, les larmes coulaient le long de ses joues encore et encore sans fin. Il ne savait plus très bien qui il était ni où il était à cet instant précis, ses yeux le brûlaient de sortes qu'il ne pouvait pas les laisser ouvert. Sa gorge laissait échapper des sanglots qu'il essayait tant bien que mal de garder en lui. Il sentait son visage bouillir, ainsi que son corps. Il détestait ce que pleurait infligé à son corps, il devenait aussi rouge qu'aucun rougissement ne l'avait fait, son corps se mettait à transpirer et à émettre une quantité incroyable de chaleur. Noam savait qu'il ne ressemblait à rien désormais et il aurait bien aimé que son interlocutrice ne le vois jamais comme cela. Absorbé par ses larmes qui ne cessaient toujours pas, noam senti un corps froid se rapprochait de lui. Vu sa chaleur corporel actuellement, tous les autres corps lui paraissait aussi froid qu'un bloc de béton, ce qui lui fit du bien. Noam resta figeait, laissant la petite blonde le prendre dans ses bras, frottant contre son dos ses petites mains dans un geste qui se voulait rassurant. Quand noam senti une des mains passait dans ses cheveux, l'entièreté de son corps explosa et des milliers de petits frissons parcoururent ses membres.

Tout en noam continuait d'exploser. La peur, la joie, l'amour, la tristesse. Tous ces sentiments se cumulaient à l'intérieur de lui. « Je suis désolée si je vous ai mis dans un tel état… Ce n'était pas prémédité. » Noam aurai voulu lui dire que ce n'était pas sa faute, que rien de tout ça n'était de sa faute, que c'était la sienne, qu'il était faible, qu'il n'était pas à sa hauteur, mais aucun son ne sortait au travers de ses lèvres à part quelques sanglots qu'il ne pouvait réprimer à l'intérieur de lui éternellement. Noam réussit à entrouvrir ses yeux, ses larmes commençant à se calmer et à cesser de couler aussi violemment, il la regarda. Ses grands yeux vert, ses longs cheveux blond. « Pas..cal ? » Le cœur de noam rata un battement, et il ne put résister à enfoncer sa tête dans le creux de son cou. Il n'arrivait plus à réfléchir correctement, la seule chose à laquelle il arrivait à penser c'était à quel point il avait envie de la prendre dans ses bras. Le visage caché dans ses cheveux, il referma ses longs bras autour de sa taille, serrant de plus en plus son étreinte. Il arrivait même à sentir son cœur battre, le cœur de raiponce, son cœur à elle. « oh raiponce, c'est bien toi n'est-ce pas ? Je ne rêve pas ? » La tristesse qui l'envahissait laissa place soudainement à une grande joie, il n'avait jamais été aussi heureux qu'à cet instant précis, il ne pourrait jamais être plus heureux que cela. Le jeune brun avait envie de sauter partout à présent, mais c'était sans compter sur la capacité de son cerveau à gâcher les moments heureux de sa vie. Soudain, il se rappela où il était, ce qu'il était en train de faire, c'est-à-dire serrer une fille dans ses bras, presque à l'en étouffer. Un sentiment de peur s'empara tout à coup de l'ancien caméléon qui se recula vivement, retirant ses bras du corps de son interlocutrice. Noam lança des coups d'œil tout autour de lui, rapidement, l'air paniqué et perdus comme s'il venait de se réveiller dans un endroit qui lui était inconnu. Noam fit alors la chose qu'il savait le mieux faire dans cette nouvelle vie : fuir. Il sortie de l'animalerie précipitamment, laissant la jeune fille debout à côté des caméléons, sans explication. Noam savait que ce qu'il faisait était nul, mais il le fit quand même. Une fois dehors, il senti tout son corps ce glacer, il ne faisait pas si froid pourtant, mais la température de son corps avait tellement grimpé pendant les dernières minutes qu'il eut l'impression de geler de l'intérieur. Le jeune brun s'appuya contre le mur dernière lui et se laissa tomber sur le sol. Il rapprocha vers lui ses genoux et enfoui sa tête à l'intérieur. Il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire, il voulait juste disparaître un instant, essayait de comprendre si ce qui avait eu lieu dans l'animalerie était bel et bien arrivé ou s'il avait juste rêvé et importuné une demoiselle sans défense. A la pensée que tout ce qu'il avait cru vivre à l'intérieur ne fut qu'un rêve, noam sentie les larmes coulaient de nouveau le long de ses joues, enfouissant encore plus sa tête contre ses genoux. Si tout ceci n'était qu'un rêve, noam priait pour le revivre éternellement en ne se réveillant plus jamais.
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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyMar 5 Sep - 15:09

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Plus le temps passait, là, les bras autour de la taille de ce jeune homme, plus je sentais quelque chose d’indescriptible et c’était ce quelque chose qui m’avait persuadée qu’il n’était autre que mon meilleur ami, Pascal. Ça pouvait paraître complètement fou, insensé pour ceux qui n’avaient jamais ressenti une telle sensation mais ce n’était pas la première fois que des souvenirs et des impressions me revenaient de la sorte. En effet, quand j’avais retrouvé mes vrais parents ou quand j’avais mis pour la première fois ce diadème volé par Eugène, j’avais eu ce même pressentiment. Au fond, même si j’attendais qu’il verbalise ce que je savais au fond de mon âme, j’avais tout de même peur qu’il me dise non et que tous mes rêves se brisent. Peut-être était-ce mieux qu’il reste silencieux. Comme s’il avait compris mon désir implicite, celui que je pensais être Pascal enfouit sa tête dans le creux de mon cou et je l’accueillis tout naturellement. Pas question de l’écarter, pas question non plus d’interrompre ce moment si précieux. J’y tenais bien trop. J’étais bien, là, trop bien. Si j’avais pu, j’aurais souhaité que le temps s’arrête et qu’on puisse encore profiter l’un de l’autre encore longtemps, à jamais, même, mais c’était trop égoïste. Je refusais de me montrer encore une fois narcissique et égocentrique. Je devais penser aux autres, pour une fois. Sentir soudainement ses bras autour de ma taille me rendit à nouveau le sourire, sourire chaleureux, sourire heureux, sourire de bien-être. J’avais retrouvé l’être le plus cher à mes yeux depuis que j’étais gamine, celui qui avait toujours été là pour moi dans les pires comme dans les bons moments, face à Gothel que je n’osais pas défier pour aller à la fête des lumières. C’était mon tout premier pilier.

En fin de compte, il avait quand même décidé de rompre le silence. Il avait endossé cette lourde responsabilité et c’était peut-être mieux parce que je n’étais pas aussi courageuse que lui, cette fois. Et là, d’un coup, toute la pression qui était montée sans que je ne m’en rende compte sortit d’un coup, à l’image de celle qui s’évacue d’une cocotte-minute. On aurait pu penser que ce serait l’un de ces beaux moments magiques comme dans les films que j’ai découverts depuis que je suis à Fantasia Hill mais c’était beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait. Entendre ces mots, cette confirmation dont je rêvais depuis que j’avais atterri ici-même, c’était inespéré. « Oui, c’est bien moi… Pasc… » Je n’avais pas pu finir ma phrase qu’il était déjà parti, tout d’un coup, après avoir balayé l’animalerie du regard, le regard fuyant et perdu. La seconde d’avant, je souriais et là, j’étais perdue, à mon tour. Je n’y comprenais strictement rien. Est-ce que j’avais dit quelque chose qui l’avait blessé ? Est-ce qu’il n’était plus aussi tactile que dans notre monde ? « Elle avait raison… Je ne suis qu’une empotée, immature et naïve… » Je m’en voulais sincèrement, déjà en train de chipoter nerveusement à mes cheveux, me sentant particulièrement impuissante. Ça aurait été plus facile de se flageller devant la cage des caméléons mais plus lâche aussi et je ne voulais plus l’être. Il fallait que je m’occupe du caméléon qui m’était cher et de personne d’autre pour l’instant, même si je devais faire face à ma maladresse si c’était bien à cause de moi qu’il était dans un tel état. Je sortis, le retrouvant recroquevillé contre le mur de l’animalerie. Au moins, il n’était pas parti loin, c’était une bonne chose. Je me baissai également pour l’entourer de mes bras, ne l’obligeant pas à changer de posture si celle-ci était la bonne pour lui. « Si tu as besoin de parler, parle. Je suis là. Tu n’es pas tout seul. Je veux t’aider à mon tour. » J’entendais bien qu’il pleurait à nouveau et ça me fendait le cœur, littéralement. Un cœur d’artichaut, moi ?

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyVen 10 Nov - 17:01


Noam était toujours accroupie le dos appuyé contre le bâtiment de l'animalerie, les larmes coulant toujours le long de ses joues. L'ancien caméléon se sentait épouvantablement nul, Raiponce était là devant lui, il l'avait enfin retrouvé après ses années à la chercher sans jamais la trouver, elle était là, elle avait apparu devant lui. Et qu'avait-il fait ? Il avait fui, la seule chose qu'il avait réussi à faire dans ce nouveau monde: fuir. Il n'était plus le courageux et téméraire caméléon qu'il était auparavant. Revoir Raiponce, même si Noam l'avait toujours rêvé, était plus éprouvant qu'il ne l'aurait jamais pensé. Toutes les peurs et les doutes qu'il avaient dû affronter tous les jours et toutes les nuits pendant des mois avaient refait surface en un instant. Pendant qu'il sanglotait toujours, Noam sentit des bras chauds et rassurant s'enrouler autour de lui pendant que la voix de celle qu'il aimait tant essayer de le rassurer. Parler..oh noam avait tant de choses à lui dire, tant de choses à lui partager, tant de choses à lui demander aussi, mais rien ne sortait. Ses bras refusaient de se détachait de ses genoux alors que son esprit lui hurlait de lever la tête et d'admirer le doux visage de Raiponce, d'imprimer chaque détail, chaque expression que ce visage pouvait lui montrer, mais noam quel visage avait-il lui ? Raiponce l'aimerait-elle toujours autant ? Auraient-ils encore la même complicité qu'autrefois, maintenant qu'ils étaient tous les deux humains ? La Raiponce de ce monde avait l'air tellement adulte, parfaitement à l'aise dans sa nouvelle condition de vie, comment le jeune brun pourrait-il lui avouer les mois qu'il a passé à renier son travail, à rester cacher sous sa couette ou dans un coin reculé du manoir à ne penser qu'à elle et à combien il désespérait de ne pas la retrouver ? A combien d'heure il avait passé à la chercher, à attendre debout dans la rue qu'un visage lui paraisse familier ? Le pascal de ce monde avait-il encore quelque chose à partager avec la raiponce d'ici ?

Noam réussi à réguler sa respiration, tant bien que mal, tandis que ces angoisses continuaient d'apparaître et de disparaître inlassablement dans son esprit. Les bras généreux de raiponce était toujours poser contre lui, ce qui l'aidait à s'apaiser malgré tout. Le jeune se força à lever les yeux et à la regarder, son visage était si près du sien qu'il pouvait sentir sa respiration. Elle avait l'air ému et perdue, tout comme lui. Noam plongea ses yeux dans les siens, positionné comme ils l'étaient, noam pouvait encore mieux les voir, c'est magnifique yeux, si grand, si vert, si plein de vie, si familier. Ses yeux à lui était nouveau, tout en lui était nouveau et tout en elle toujours si beau. La main droite de noam se leva fébrilement en direction du visage angélique devant lui, quand ses doigts touchèrent sa peau, l'ancien caméléon fut parcourue de frisson. Il ne rêvait pas, aucun de ses rêves n'avaient jamais été aussi réaliste. « si tu savais depuis combien de temps je te cherche.. » un léger, mais extrêmement doux sourire s'allongea sur le visage de noam. Il avait l'impression de revivre, de se redécouvrir aussi, pour la première fois depuis qu'il avait ouvert les yeux devant le manoir, noam respirait enfin totalement.

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptyJeu 8 Fév - 1:31

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Il n’y avait rien de plus déchirant que de constater que ça n’allait pas pour quelqu’un qui vous est cher mais de ne pas comprendre tout ce qui se passe dans sa tête. C’était mon cas, à l’instant, face à celui qui m’avait tant soutenue auparavant, dans notre vrai monde. A cause de tout ça, cette petite voix ne cessait de se frayer un chemin toujours plus grand pour me rappeler que je n’étais pas à la hauteur, et elle le faisait avec plaisir. Anxieuse et désireuse de toujours bien faire les choses, je la nourrissais sans m’en rendre compte réellement et c’était peut-être ça le pire dans toute cette histoire. Je laissais beaucoup trop de place à cette pensée anxiogène. Même quand nous nous touchions, si proches l’un de l’autre, je n’arrivais pas à la faire taire ou pas totalement en tout cas. Néanmoins, une fois le contact établi, elle prenait petit à petit moins d’ampleur parce que trop de choses se bousculaient dans ma petite tête : il était chaud, beaucoup plus chaud que quand il avait sa forme de caméléon, moins râpeux aussi, sa peau était même drôlement douce et un poil humide, la sueur certainement. Rien ne me rappelait mon Pascal et pourtant je sentais bien ce petit quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mot. C’était plus instinctif que cérébral. Mon cœur m’avait poussé à y croire. Sinon, rien. Comment aurais-je pu le reconnaître s’il n’avait pas eu une telle réaction ? La question était plutôt de savoir comment nous avions pu identifier l’autre comme étant celui que nous cherchions. Je ne me leurrais pas, vu comme j’avais changé, j’avais déjà songé à l’hypothèse qu’ils aient pu totalement changer, Max et Pascal, parmi tous ceux que je recherchais mais mon corps allait devoir assimiler de nouvelles choses, à nouveau et il me faudrait certainement du temps. Pour l’instant, je devais consacrer du temps à mon meilleur ami. C’était la priorité, quand bien même j’étais moi-même déboussolée. Je mettais tout naturellement mes soucis de côté parce qu’il s’agissait de lui, de ma famille. Aussi, quand je le vis relever la tête, je lui offris un sourire que j’espérais réconfortant, avec toute la douceur dont je pouvais faire preuve dans ces moments précis. Je lui laissais tout le temps dont il avait besoin pour ancrer ce moment dans sa mémoire. Je n’étais pas pressée. Je n’étais pas près de le relâcher et j’avais du temps devant moi. Alors, il fallait le laisser aller à son rythme. « Tu ne dois plus me chercher maintenant, Pascal. Je suis là et je serai toujours là. C’est une promesse. » Le voir sourire me combla de bonheur. Comme pour sceller cette promesse, je lui embrassai le front et je penchai la tête après avoir pris à nouveau du recul. « Je suis désolée de ne pas avoir réussi à te retrouver plus tôt. Quand je te vois comme ça, je me dis que j’aurais dû faire des efforts encore plus grands. » Même si je souffrais moi-même de tout ça et que je souffrais de ma situation concernant ce désir d’enfanter, mais ça, ça restait pour moi. Ce serait bien trop cruel de l’accabler davantage.

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MessageSujet: Re: All we did was care for each other ft. Noam   All we did was care for each other ft. Noam EmptySam 28 Avr - 15:56


Noam n'avait jamais été aussi heureux qu'à cet instant, aucune autre personne ne devait être autant heureux que lui maintenant. Noam avait déjà expérimenté ce que c'était le bonheur, grâce aux amies qu'il avait réussi à se faire malgré son caractère. Mais rien de ce qu'il avait vécu durant ces moments n'étaient comparables à ce qu'il ressentait devant le visage de Raiponce. L'espace d'un instant tout lui paraissait possible, si hier le simple fait de sortir de son lit était déjà une épreuve, aujourd'hui il se sentait capable de monter l'Everest s'il le fallait. Dans tout son corps se déversait le bonheur, un bonheur qu'il n'avait jamais connu aussi fort, aussi puissant, chaque cellule se réchauffaient de cette émotion. Comme un aveugle qui verrait pour la première fois, c'était ce genre de sentiment inexplicable qui absorbait noam maintenant, comme si tout son monde s'éclairait et se dévoilait enfin pour la première fois. Le vent n'avait jamais autant caressé ses joues, le soleil autant réchauffait son corps, les fleurs n'avaient jamais paru aussi belle, les gens qui se baladaient n'avait jamais eu autant l'air d'exister, le monde tournait et noam en voyait enfin toute la beauté.

Cependant, pour l'ancien caméléon, le bonheur n'était pas quelque chose qu'il savait gardé, son cerveau trop désireux de faire monter en lui toutes les angoisses qu'il prenait un malin plaisir à garder bien précieusement pour les ressortir quand noam se sentait bien. En un instant, le monde ce remis à lui paraître fade, malgré que raiponce soit devant lui c'est comme s'il ne la voyait pas. Comme chacune des personnes de ce monde, pourquoi le regarderait-elle de toute façon ? Qu'avait-il à apporter de bien dans sa vie ? Il n'était plus pascal, il n'était plus ce fidèle compagnon qu'elle aimait tant. Tout de lui avait changé, changé en pire. Noam ne s'appréciait pas, comment pourrait-il être alors appréciait des autres ?

Heureusement pour noam, la douce voix réconfortante de raiponce résonna dans son esprit, chassant le temps d'un instant ses idées noires grandissante. C'est vrai, il l'avait trouvé, il n'aurait plus à rester planter debout quand comme une statue dehors à regarder toutes les personnes qui passent, ni à rêver de leur retrouvailles, car elle était là, il l'avait trouvé. Serait-ce suffisant pour chasser à jamais les sombres pensées qui régnaient en maître dans le cerveau et le coeur du jeune garçon ? Se retrouver permettait-il de reprendre là où leur relation c'était arrêté ? Est-ce que leur complicité reviendrait, arriverait-il de nouveau à rire ensemble ? Raiponce le considérait-elle encore comme quelqu'un à qui elle peut tout dire et à qui elle a envie de tout dire ? « Je suis désolée de ne pas avoir réussi à te retrouver plus tôt. Quand je te vois comme ça, je me dis que j'aurais dû faire des efforts encore plus grands. » Noam la fixa du regard, comment pouvez-t-elle se blâmer ? « Ce n'est pas ta faute ! » La voix du jeune brun était presque implorante, raiponce ne pouvait pas s'en vouloir, ce blâmer, noam ne se serait pas cherché non plus. « S'il te plait..ne dis pas..comment tu aurait pu.. regarde moi ! Je suis ne suis plus Pascal.. » Malgré tout ce qu'il ressentait, et le besoin qu'il avait d'être réconforté, l'ancien caméléon ne pouvait s'empêcher de ressentir, comme autrefois, que son amie lui cachait des choses, une souffrance. Et pour rien au monde, noam ne pourrait faire passer ses désirs avant ceux de raiponce, surtout si c'était elle qui avait le plus besoin de son soutien et de son réconfort. « Parle moi de toi »

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